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Mômes à bord
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Mômes à bord
  • Comment être une maman belle, drôle, tendance, originale, intelligente, stylée et cultivée, dans l'ordre ou le désordre, avec ou sans sommeil, tribu petite ou grande... bref la maternité dans tous ses états!
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9 avril 2012

J'ai testé pour vous... Grill&Cow, à Dijon

Samedi soir, Babù, Txupi et moi fûmes zinvités à dîner rau restaurant. Oui, oui, oui, madame, mademoiselle, monsieur, au restaurant.

Ce n'était pas une première mais bon, les sorties en famille monoparentale le soir sont plutôt réduites.

Donc, nous voilà avec nos hôtes, place du Marché. Et là, la question qui tue :

"De quoi avez-vous envie?"

Euh, ben, euh, là comme ça, euh, ben chais pas...

Je ne suis pas vraiment ce que l'on pourrait appeler une invitée modèle. Dans le genre chiante, je prends une plombe pour choisir dans le menu, je pose au moins 10 questions au serveur, pour finir, plus ou moins tout le temps avec la même chose... Alors, cette question, il vaut mieux éviter de me la poser!

Donc, c'est mon frère (qui a réussi à s'évader pour la journée, et qui vit avec une végétarienne complètement à l'ouest, je vous le rappelle) qui décide à la simple lecture du mot "COW". Son sang ne fit qu'un tour, les terminaisons nerveuses ont fait des appels de phare, les synapses se sont emballés...

C'est ici que commença mon crash test : de loin, en voyant la devanture et les lustres.

OMG...

Oh My God, du bling bling plastique... Du show-off vernissé... hummmmm... tout ce que j'aime! Bon je suis restée coite, bien sûr, hein, nous étions invités tout de même, mais bon... Je ne sais pas où se trouve mon bouton "arrêt de la fonction esprit critique".

Chez moi, c'est très facile de voir quand je fais une mine de politesse : sourire et sourcils relevés (pour votre banque de données de mentaliste).

Nous entrâmes.

Bon, soyons justes : l'ouverture automatique en grand de la porte, c'est pratique. Bien sûr, ça ne remplace pas le chic et le raffinement du groom qui se démonte le dos, les cervicales, les bras pour vous ouvrir une porte d'une tonne et vous aider EN MEME TEMPS à passer la poussette. Mais bon, dans cette ère du cheapy chap, du mauvais goût, du vernis social, du savoir-vivre au rabais remplacement du personnel par de l'automatisme pour faire du fric sans faire fonctionner l'économie, pléthore de solutions.

Une fois dans le carré d'entrée, vous pouvez lister les fournisseurs de la décoration : IKEA pour les peaux de vaches, Maisons du Monde pour les fauteuils "Carrosse" et les lustres (ou Leroy Merlin???), chaises bébé Combelle (customisées, comme dirait l'autre, pour ne pas gâcher l'ambiance "noir")

LA PREUVE QUE JE N'INVENTE PAS > grill&cow lobby

Ambiance : noir. Je n'ai pas mis ambiance noire... J'ai mis noir, voyez? Tout est noir, du sol au plafond, en passant par les toilettes.

Ce doit être à la mode, le noir. J'en vois partout à Jondi. Les propriétaires des pose-fesses-tiens-mange-bois-et-tais-toi ont vraiment une créativité ras-de-plancher, ici! Ou le même décorateur... auquel cas mon compliment s'adresse à ce dernier.

 

Allez faire entrer un gosse de 3 ans

dans des chiottes toilettes noires et peu éclairées...

 

Avec un sourire et des manières obséquieuses jusqu'à la nausée, on nous place sur la banquette. 

Txupi a droit à sa chaise-à-conneries (chaise-bébé... c'est certes pratique mais bon, l'occasion aussi de faire n'importe quoi) avec l'assise et le plateau recouvert de bouts de peau de vaches. Allez, c'est rigolo une chaise-bébé noire avec de la peau. Je dirais même : presque Rock'n'Roll!

A quelle sauce allons nous manger la vache?

Et bien moi, ce sera à coup d'os à moelle et de chili con carne. Les mini-moi, menu enfant, l'un burger/frites l'autre poulet ratatouille.

Verdict : Alors, euh, oui, c'est joliment présenté mais euh bon, l'os à moelle, si jamais j'ose comparer cette portion congrue (gratinée en plus...) à celui de ma mère, elle va me faire la tête (et je la comprendrais).

Quant au chili con carne, on me l'a servi avec du riz basmati... alors là pardon, hein, mais y a des limites, hein... le chili ça se sert avec du riz rond moelleux. Et puis, qui dit chili dit PIMENT... le truc qui vous arrache la bouche... le cuisto doit confondre piment et poivron (chilli pepper, pimienta versus sweet pepper, pimiento pour les polyglottes). Et dans ce boui boui "noir", je le cherche encore le piment. Rouge.

La viande du burger, elle, était vraiment très bonne, de même que la côte de boeuf de Gargantua (mon frère). Les frites, quelconques.

Le poulet de l'autre menu enfant, luisait de je-ne-veux-pas-savoir-quelle matière grasse...

MAIS le pain est bon.

 

Un lutin ayant subtilisé la note, je n'ai pas pu faire mon exégèse comptable. Je ne pousserai donc pas la chansonnette de la planche à billets. Disons seulement que quand je ne mange pas ce que j'avais imaginé manger, c'est toujours trop cher.

 

Conclusion : pour un steak, un burger, de la vache pure et simple, "dorée dessus-dessous" (Les Bronzés font du ski), en portant des lunettes de soleil pour ne pas être aveuglé par ce bling-bling obscur (y a de la littérature là-dedans, j'vous l'dis, ma p'tite dame! Victor l'Hugo l'est pas loin!), c'est acceptable. Mais ne demandez pas de plat au sens "cuisiné, accomodé". Là c'est très médiocre.

 

Pour faire et valoir ce que de droit

 

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